Comparaison entre IPv4 et IPv6
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Comparaison entre IPv4 et IPv6
L'objectif de cette page est de comparer les normes IPv4 et IPv6.
Lors de son adoption dans les années 80, le protocole TCP/IP s'appuyait sur un système d'adressage à deux niveaux. Ses possibilités d'évolution étaient alors parfaitement adaptées. Malheureusement, ses concepteurs ne pouvaient pas prévoir qu'il allait soutenir un réseau mondial dédié à l'information, aux échanges commerciaux et au divertissement. Dans les années 80, la stratégie d'adressage proposée par la version IPv4 s'avérait relativement évolutive. Néanmoins, elle ne réussit pas à satisfaire les exigences liées à l'attribution des adresses.
Les adresses de classe A et B représentent 75% de l'espace d'adresses IPv4. Toutefois, moins de 17 000 organisations peuvent recevoir un numéro de réseau de classe A ou B. Le nombre d'adresses réseau de classe C est nettement plus important que celui des adresses de classe A et B, bien qu'il ne représente que 12,5 % des quatre milliards d'adresses IP disponibles.
Malheureusement, seuls 254 hôtes utilisables sont disponibles sur un réseau de classe C. Ce nombre ne permet pas de satisfaire les besoins des organisations plus importantes qui ne peuvent pas obtenir d'adresses de classe A ou B. S'il existait davantage d'adresses de classe A, B et C, un nombre trop élevé d'adresses réseau risquerait de provoquer l'arrêt des routeurs, du fait du volume trop important des tables de routage requises pour stocker les routes permettant d'atteindre les différents réseaux.
Dès 1992, le groupe IETF (Internet Engineering Task Force) a identifié deux problèmes :
La diminution inquiétante des adresses réseau IPv4 disponibles. À l'époque, l'espace d'adresses de classe B était sur le point d'être saturé.
La hausse importante et rapide du volume des tables de routage d'Internet en raison de l'augmentation du nombre de connexions des réseaux de classe C. Ce déferlement de nouvelles informations réseau constituait une menace pour le bon fonctionnement des routeurs Internet.
Au cours des deux dernières décennies, plusieurs extensions de la norme IPv4 ont été développées. Celles-ci étaient spécifiquement conçues pour optimiser l'espace des adresses 32 bits. Deux des plus significatives, à savoir les masques de sous-réseau et le routage CIDR (Classless interdomain routing), feront l'objet d'une étude plus approfondie dans les leçons suivantes.
Entre-temps, une version encore plus flexible et évolutive de la norme IP (IPv6) a fait son apparition. IPv6 encode les adresses sur 128 bits au lieu de 32 (en utilisant des nombres hexadécimaux), ce qui porte le nombre d'adresses possibles à 340 x 1036. Cette version devrait ainsi couvrir l'intégralité des besoins en communication pour les années à venir.
La figure présente les adresses IPv4 et IPv6. Les adresses IPv4 ont une longueur de 32 bits et sont exprimées en notation décimale avec des points de séparation. Les adresses IPv6 ont une longueur de 128 bits et constituent un identifiant pour une interface ou un ensemble d'interfaces. Les adresses IPv6 sont affectées à des interfaces et non à des nœuds. Dans la mesure où chaque interface appartient à un nœud unique, toutes les adresses d'unicast attribuées aux interfaces du nœud peuvent être utilisées comme identifiant du nœud. Les adresses IPv6 sont exprimées au format hexadécimal avec des deux-points de séparation. Les champs IPv6 ont une longueur de 16 bits. Afin de faciliter la lecture des adresses, il est possible d'omettre les zéros de tête dans chaque champ. Le champ «0003» est écrit «3». La représentation abrégée IPv6 de 128 bits consiste en huit nombres de 16 bits, représentés par quatre chiffres hexadécimaux.
Après des années de planification et de développement, IPv6 s'implante doucement sur les réseaux et devrait progressivement supplanter le protocole IPv4.
Cette page termine la leçon. La leçon suivante décrit la procédure d'obtention d'une adresse IP. La première page traite des adresses Internet.
Lors de son adoption dans les années 80, le protocole TCP/IP s'appuyait sur un système d'adressage à deux niveaux. Ses possibilités d'évolution étaient alors parfaitement adaptées. Malheureusement, ses concepteurs ne pouvaient pas prévoir qu'il allait soutenir un réseau mondial dédié à l'information, aux échanges commerciaux et au divertissement. Dans les années 80, la stratégie d'adressage proposée par la version IPv4 s'avérait relativement évolutive. Néanmoins, elle ne réussit pas à satisfaire les exigences liées à l'attribution des adresses.
Les adresses de classe A et B représentent 75% de l'espace d'adresses IPv4. Toutefois, moins de 17 000 organisations peuvent recevoir un numéro de réseau de classe A ou B. Le nombre d'adresses réseau de classe C est nettement plus important que celui des adresses de classe A et B, bien qu'il ne représente que 12,5 % des quatre milliards d'adresses IP disponibles.
Malheureusement, seuls 254 hôtes utilisables sont disponibles sur un réseau de classe C. Ce nombre ne permet pas de satisfaire les besoins des organisations plus importantes qui ne peuvent pas obtenir d'adresses de classe A ou B. S'il existait davantage d'adresses de classe A, B et C, un nombre trop élevé d'adresses réseau risquerait de provoquer l'arrêt des routeurs, du fait du volume trop important des tables de routage requises pour stocker les routes permettant d'atteindre les différents réseaux.
Dès 1992, le groupe IETF (Internet Engineering Task Force) a identifié deux problèmes :
La diminution inquiétante des adresses réseau IPv4 disponibles. À l'époque, l'espace d'adresses de classe B était sur le point d'être saturé.
La hausse importante et rapide du volume des tables de routage d'Internet en raison de l'augmentation du nombre de connexions des réseaux de classe C. Ce déferlement de nouvelles informations réseau constituait une menace pour le bon fonctionnement des routeurs Internet.
Au cours des deux dernières décennies, plusieurs extensions de la norme IPv4 ont été développées. Celles-ci étaient spécifiquement conçues pour optimiser l'espace des adresses 32 bits. Deux des plus significatives, à savoir les masques de sous-réseau et le routage CIDR (Classless interdomain routing), feront l'objet d'une étude plus approfondie dans les leçons suivantes.
Entre-temps, une version encore plus flexible et évolutive de la norme IP (IPv6) a fait son apparition. IPv6 encode les adresses sur 128 bits au lieu de 32 (en utilisant des nombres hexadécimaux), ce qui porte le nombre d'adresses possibles à 340 x 1036. Cette version devrait ainsi couvrir l'intégralité des besoins en communication pour les années à venir.
La figure présente les adresses IPv4 et IPv6. Les adresses IPv4 ont une longueur de 32 bits et sont exprimées en notation décimale avec des points de séparation. Les adresses IPv6 ont une longueur de 128 bits et constituent un identifiant pour une interface ou un ensemble d'interfaces. Les adresses IPv6 sont affectées à des interfaces et non à des nœuds. Dans la mesure où chaque interface appartient à un nœud unique, toutes les adresses d'unicast attribuées aux interfaces du nœud peuvent être utilisées comme identifiant du nœud. Les adresses IPv6 sont exprimées au format hexadécimal avec des deux-points de séparation. Les champs IPv6 ont une longueur de 16 bits. Afin de faciliter la lecture des adresses, il est possible d'omettre les zéros de tête dans chaque champ. Le champ «0003» est écrit «3». La représentation abrégée IPv6 de 128 bits consiste en huit nombres de 16 bits, représentés par quatre chiffres hexadécimaux.
Après des années de planification et de développement, IPv6 s'implante doucement sur les réseaux et devrait progressivement supplanter le protocole IPv4.
Cette page termine la leçon. La leçon suivante décrit la procédure d'obtention d'une adresse IP. La première page traite des adresses Internet.
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